mardi 6 décembre 2011

Fin d'année stressante et décevante

Voilà plusieurs semaines que je ne donne pas beaucoup de signes de vie hormis sur twitter pour ceux qui me suivent.

Après l'embauche dans l'usine pharma où j'ai donnée ma démission au bout de 45 jours pour de l'herbe que je croyais bien plus verte ! C'est avec regrets qu'ils ont du me laisser partir (j'avoue qu'avec le recul j'ai un petit pincement au coeur, il y'avait des collègueeeu assez extra il faut l'avouer. Et quand je dit collègue je parle de nana, ce qui pour moi n'est pas un mince compliment ! aaah les filles entre elles hein, bref)

Je suis donc partie sous d'autres cieux plus bleu, de l'herbe plus verte, avec plein de promesses de formation en cours de route etc etc. Résultat des courses, on n'a mis fin à mon contrat 45 jours (également) plus tard, sous divers prétextes : que je n'y connais rien (ah tiens on m'avais dit qu'on allait me former ?!), demande trop de conseils (on m'avait dit de demander des critiques des autres ??), bref toute une liste, que j'avoue avec objectivité (oui oui) n'est pas vraiment fondée et juste. Au final je crois simplement que c'est un soucis relationnel non avoué et un problème d'égo (aahh la franchise des gens)*. Pour l'égo il se trouve que comme la cheffe étant en congé mat, n'a pas eu son mot à dire sur mon embauche et pouf me voilà à son retour. Résultat, le 1er jour elle regarde mon cv et me dit : si c'était moi je t'aurais pas engagé. (Vous imaginer l'ambiance comment c'était bien partie ??)

Enfin, je suis très déçue, je crois que je m'étais rarement investie autant pour un job (en temps de présence de 7h-22h30 et avec la niaque et le sourire !) en apprentissage (à bouffer des bouquins de formation dès que possible, etc.

Je dois reconnaître que j'ai appris beaucoup, mais que j'ai un goût amer qui n'est pas prêt de s'estomper. Vuus savez c'est comme après un chagrin d'amour, dur de faire confiance à nouveau. Même si on m'a dit que la boite en question recherchait encore du personnel dans un autre service et que je pourrais convenir, j'ose émettre un gros doute.

Bref et rebref, même si noël m'enchante pas (oooh rabat joie que je suis), ma fin d'année n'est pas reluisante. Heureusement une petite lumière la bas au loin pour février mars....

Une chronique d'une heure**, rien que à moi sur une nouvelle radio ! Reste plus qu'à se mettre au boulot et créer la maquette. Autant dire que je suis en ébullition, mais cela restera un job annexe (du moins pour le début, on sait jamais). donc voilà une de mes étoiles en ce mois sombre.

*Pourquoi les gens aujourd'hui, n'arrivent plus à assumer et à dire : désolé je t'aime pas, c'est comme ça, viscéral mais pas logique, cela ne vas pas le faire ? Aaaah lâcheté et hypocrisie quand tu nous tiens
**Après la maquette faudra l’approbation du boss, mais j'y crois !

lundi 5 septembre 2011

Bilan, stage, contrat signé, salaire et autre option...

Force est de constater que soit j'ai un ange gardien (quoi que), soit mon c.v. "déchire" encore plus que ce que je pensais...
Grâce au blog, à twitter et une lettre de motivation culotté j'ai décroché un stage dans une radio régionale. Malheureusement j'ai du écourter le stage pour cause d'un contrat obtenu ailleurs dans une boîte pharma à 45 minutes de chez moi. (l'ironie c'est que c'est payé moins que le chômage, que c'est en horaire de journée donc en gros non seulement je gagne moins qu'avant et en plus entre km et frais de garde, c'est la misère !) Heureusement que le gain intermédiaire compense un peu, mais cela ne dure que 12 mois et chaque mois c'est différent de zéro à 1000.- chf de plus. Aaaah les calculs obscurs de la caisse de chômage ...)
Le stage court mais intense m'a beaucoup plu et m'a fait découvrir qu'un changement de voie même à 30 ans n'est de loin pas impossible ! (et fait dire à mon mari qu'il serait enchanté que je passe mon temps à causer à l'antenne dans l'espoir d'avoir du silence le soir venu à la maison). Mais franchement comme je n'ai pas (encore) eu de retour, je ne sais pas trop ou me situer, advienne que pourra !
Et sinon, le big contrat, celui que j'attends depuis l'année passée, après moult entretiens, après promesse depuis le mois de mars, on vient me dire (alors que je commençais le lendemain dans l'usine pharma à touristes) que j'étais engagé, avec un salaire disons plus que correcte ! voir même d'enfer et supérieur à mon dernier salaire !!! Mais comme j'ai pas encore reçu le contrat et que j'ai des tendances de saint Thomas, je ne décapite pas encore la bouteille de champagne ! Je l'attends d'ici la semaine prochaine.
Donc c'est la que j'ai envie de dire, un peu crotte au chômage et à la caisse de chômage, qui me prenait de haut, en m'expliquant en long et large, que fallait pas trop que je rêve niveau salaire, voir même que je ferme ma gueule, parce que limite avant j'étais déjà trop payé cela sortait du miracle. Alors faudrait arrêter de pousser les chômeurs à prendre n'importe quel travail sous payé sous prétexte qu'on devrait être heureux de bosser.... Le travail oui, mais tout à un prix ! (et concernant le dumping salariale j'aurais à en raconter ces prochains temps)

mercredi 24 août 2011

Mes petits boulots, mes passions et mes opportunités

Je dois reconnaître que j'ai un parcours de vie plutôt atypique, que cela soit dans ma vie professionnelle autant que personnelle. J'ai croisés des chemins, j'ai eu de la chance, un peu de mérite et de culot aussi quand même, ce qui m'a permis d’engranger quantités d'expérience diverses, variées et surprenantes.

Le sérieux côté pro : J'ai commencé un apprentissage* d'assistante dentaire, dans l'idée de continuer sur l'école d'infirmière en évitant la case gymnase. Expérience de courte durée, car au bout de 6 mois, me suis rendue compte que ce n'était pas trop pour moi. Départ directe pour la suisse allemande, comme fille au pair à Saint-Gall histoire d'occuper le reste de mon année, d'apprendre l'allemand et de grandir un peu. De retour, petit job comme femme de ménage le temps de décroché très vite une place d'apprentissage d'employée de commerce, en or cette fois ! Entreprise spécialisée dans la fibre optique et les câbles énergie. J'ai eu la chance de parcourir 6 départements différents au cour de ma formation : achats, ventes câbles optiques, comptabilité analytique, communication marketing, ventes énergie et les ressources humaines. A côté de cela j'étais encore serveuse les week-ends dans un bar pour arrondir mes petites ressources.
Après l'obtention de mon CFC, l'idée d'être infirmière ou du moins d'aider les gens est resté croché dans un coin de ma tête, je me suis donc engagé dans les troupes de sauvetage. Oui j'ai fait l'armée ! École de recrue**, cours de répèt, tout la totale ! Passée d'un bureau, à un marteau piqueur, m'a fait beaucoup de bien, m'a beaucoup appris sur mes capacités physiques (pas top vu mon physique callipyge on dira) et surtout ma résistance morale. Une fois l'école de recrue terminé j'ai vite décrocher deux possibilités d'emploi. Le premier chez un avocat que j'ai décliné, et l'autre dans une grande entreprise pharma pas encore accrédité par swiss medic et la FDA à ce moment là. Donc tout à y faire ! La boîte à eu des hauts et des bas, ce qui m'a permis de tester différents service quand il y'a eu parfois des réductions de personnel. J'ai donc commencé comme réviseuse de documentation pharma, en passant par assistante de validation des systèmes automatisés et informatisés, à assistante logistique, puis j'ai terminé en tant qu'assistante d'équipe à la production pendant de nombreuses années. C'était le résumé pour faire court.

Pour le côté moins sérieux activité et passion mais qui m'a tout autant appris : j'ai eu la chance pendant mon cours séjours à l'Ecole suisse de droguerie ou je suivais les cours d'assistante dentaire, d'être nommée déléguée. (La raison est ma grande gueule et ma curiosité je crois bien, sans compter la volonté de feignardise de mes camarades je pense aussi). Bref j'y suis rester croché malgré le départ en suisse allemande, puis plus tard pendant mon apprentissage. 4 ans au parlement des jeunes de ma ville, dont une année comme vice présidente et de nombreux projets au quelle j'ai participé. J'ai été également nommé à l'échelle fédéral au comité de la fédération suisse des parlement de jeunes, puis la co-présidente, et cerise sur le gâteau unique romande  !!! J'ai participé des débats télévisuels à l'époque ou radiophonique (j'ai croisé Ogi, Couchepin et autre en son temps), j'ai organisé des séminaires pour les présidents des parlements de jeunes suisses (je les avais logé dans une caserne à l'époque, mon sens pratique je vous dis pas). Grâce à cela j'ai pu voyagé non seulement en Suisse mais en Angleterre et en Israël. Par dessus tout cela, dans le désordre durant l’adolescence j'ai fait du théâtre avec l'église, j'ai été servante de messe, j'ai fait 6 ans de conservatoire de musique en flûte traversière (je reste une musicienne médiocre, mais j'ai une bonne oreille). Bref une vie bien remplie ! Voilà pour mon cv, très conceptuel perso ;-)

*Info pour les lecteurs français, l'apprentissage est beaucoup mieux vu en Suisse qu'en France, c'est très courant de commencé par cette voie là et de continuer sur des Hautes Ecoles ou finir ingénieur, c'est une porte vers plein de domaines.
**L'armée est obligatoire en Suisse pour les hommes, mais volontaire pour les femmes. Mais une fois engagé nous avons les mêmes devoirs que ceux-ci.

vendredi 22 juillet 2011

De l'entretien, à la proposition d'embauche en demi teinte

Il y'a déjà plus d'une dizaine de jours, j'ai eu un entretien d'embauche. Je dois avouer que j'y allais un peu à reculons. Non pas que l'entreprise me déplaise bien au contraire, cela reste dans la même branche pratiqué ces 9 dernières années (la production pharmaceutique), donc très bon point. Mais le poste pour lequel j'avais postulé était en dessous de mes qualifications je le savais d'avance, et c'était surtout pour remplir mon quota de postulation mensuelle.

Mais voilà que mon dossier et ma lettre ont été retenus. De nature honnête et consciencieuse,  j'y suis allé en préparant le terrain, résultat un entretien d'une heure génial, je dois l'avouer. Le boss, charmé par mon c.v. me dis qu'il ne me voit qu'à ce poste pour 6 mois, d'ailleurs ils vont réévaluer le poste directe et me mettre à pied d'égalité avec le futur potentiel collègue déjà en place. Puis quand je connaitrais bien la société et si tout ce passe bien, hop, up grade dans un autre service !
C'est très flatteur et cela fait également beaucoup de bien à mon égo ! Malheureusement il y'a toujours quelques petits grain de sable qui font que j'hésite, beaucoup beaucoup !
Premièrement forcément le salaire, et pas des moindre ! 20'000 CHF de moins sur l'année, et même avouons le pire, 300.-chf de moins par mois qu'au chômage. Alors se motiver pour aller travailler en gagnant moins qu'en étant au chômage, c'est comme qui dirait horriblement démotivant.
Il y'aurait certes de belles perspectives d'avenir (l'entreprise s'agrandit l'année prochaine ! Elle double sa capacité de production). Mais outre le salaire moindre (oui cela m'obsède) vu les heures de travail, j'aurais plus de frais de garde (oui MmeChomeuse, est également maman d'un petit monstre magnifique de tout juste 2 ans) et moins de temps avec mon fils.
Donc un entretien peut ouvrir plein de perspectives même quand on s'y attends le moins, mais une embauche peut elle donner pleine de frustration et de soucis. Car je dois avouer que je ne sais pas comment agir (j'ai jusqu'à début août pour me décider). Et dans le cas où je dirais non, quelle serait la sanction du chômage ?

lundi 4 juillet 2011

Certificat de travail, le graal du travailleur Suisse

Tout bon travailleur Helvétique, sait ce qu'est un certificat de travail et à quel point il peut avoir son importance dans ses recherches d'emploi.
Alors pour nos voisins français, en résumé c'est un document "portant sur la nature et la durée des rapports de travail, ainsi que sur la qualité de son travail et sa conduite" (code des obligations 330a).
Certains paranos vous diront qu'il y'a des codes secrets dans les certificats de travail, c'est un peu plus subtil que cela. Disons qu'il y'a plusieurs niveaux de lecture, car un certificat de travail ne peut en aucun cas être négatif vis à vis de l'employé. Mais après les formulations varient selon la satisfaction ou non satisfaction de l'employeur.
N'étant pas une spécialiste en RH, mais ayant une petite expérience et ayant effectuée des recherches, je peux vous fournir quelques exemples flagrants :

-L'omission : Technique la plus courante. Si par exemple votre certificat ne mentionne pas, si vous vous êtes bien entendu avec vos collègues et supérieurs hiérarchiques, c'est qu'il y'a anguille sous roche.
-Accentué un trait : C'est plus délicat là, car il peut s'utiliser de deux manières opposées. Exemple "elle était très consciencieuse", on pourrait croire que c'est bon, alors que cela voudrait plutôt dire qu'elle était pinailleuse. Alors que "elle maitrise techniquement très bien son travail" est plutôt positif.

Comme un certificat de travail peut se demander en tout temps, donc profitez d'une bonne évaluation de fin d'année ou d'un projet mené à bien pour en demander un (certificat intermédiaire) ! Mais attention, certains pourraient croire que vous cherchez ailleurs. C'est ce qui m'est personnellement arrivé il y'a 4 ou 5 ans, j'avais eu de très très bonnes évaluations et j'ai profité de demandé ce fameux certificat intermédiaire.  Résultat, des projets me sont passés sous le nez et j'ai du un peu manifester avec force mon engagement auprès de mon service. C'est un peu à double tranchant.

Sinon à lire quelques codes c'est ici
Une émission de la TSR sur les certificats
Infos version francisées par ici
Des usages et autres par

mercredi 22 juin 2011

Mme Chômeuse en photos

Je n'ai pas la prétention de me déclarer artiste, ni même du dimanche, j'aime la photo, les paysages, du banal, du classique, du simple. Sans retouche ou presque (je ne manie pas (encore) photoshop), au pire un recadrage, avec un petit appareil automatique (même pas un reflex), je fixe les couleurs au grès des promenades.... C'est juste pour me passer le temps, sans aucune prétention (d'ailleurs il n'y a pas de quoi, c'est un peu carte postale, mal exposé ou saturé). Mais parfois prendre le temps d'observer ce qui nous entoure, de s’arrêter, d'attendre un rayon de soleil ou un nuage, cela fait juste du bien.





lundi 20 juin 2011

Chômage et frontaliers, analyse du lundi

C'est un peu le sujet qui fâche. Si tu dis que c'est la faute aux frontaliers le taux de chômage, tu passes pour un anti-français. Dire que les frontaliers sont causes du chômage n'est pas une vérité absolue, le nier comme tente de le faire croire certains de nos politiciens est également une erreur.

A voir le sujet brûlant du moment (merci la TSR) : http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=3217521  Genève, la crise disparait, mais 6% de taux de chômage, la faute à qui à quoi ?

Il est certain que la Suisse à besoin des frontaliers ! Dans certains domaines, les formations n'existent pas forcément, je pense par exemple à la pharmaceutique, et aux techniciens de productions. En france, BTS et BAC existent de façon ciblés dans ces domaines. Alors qu'en Suisse, il est plus courant de trouver des laborantins en chimie, biologie qui préfèreront travailler en labo plutôt qu'en salle blanche. Des exemples je suis sûre qu'il y'en a la pelle !
Par contre là ou j'ai tendance à tiquer, c'est quand on va chercher un expert comptable à Paris, (oui je l'ai vu, et sans déconner aux pays des banques, c'est un peu gros non ?) ou quand on préfère engagé un ingénieur français à la place d'un suisse car il demande 1000.- de moins par mois (vu également).
Après comme tout bon suisse moyen, je m'énerve pareil sur ces fous du volant qui encombrent nos routes et nous mettent en danger, je râle aussi en me disant qu'ils ne paieront pas d'impôt ici et ne dépenserons aucun de leurs deniers dans nos commerces.
En bref rien n'est tout blanc ou tout noir. Nuances de rigueur, si on ne peut pas nier un dumping salariale dans toutes les régions frontalières il ne faut pas oublier la chance d'avoir certaines entreprises qui s'implante en Suisse grâce à cette main d’œuvre qualifiée.
C'était la petite analyse du lundi, histoire de relativiser et de pas devenir une enragée frustrée ;-)

mardi 14 juin 2011

J'ai pas l'âme d'une archiviste...

Dans mon précédent job, je conservais tout, vraiment tout ce qui avait attrait à mon équipe, mon poste, mes chefs, etc. Des classeurs bien étiquetés pour chaque type (accidents, vacances, évaluations, formation, etc), j'avais également un listing de tous mes fichiers informatiques crées pour le suivi qualité.
Sauf que dans ma vie perso c'est un peu différent, je suis très conservatrice pour certaines choses (mon mari dira des inutiles, genre fringues, livres, ou que sais je encore) , mais pour d'autres beaucoup moins. Et c'est là qu'aujourd'hui je me retrouve un peut dans l’embarras. Il faut que je retrouve mes 12 dernières feuilles de salaire, certificat médical, carte avs, etc. Et je me rends compte qu'il m'en manque plus de la moitié.... *
Si j'étais autant pro active et archiviste dans ma vie perso que pro, cela m'éviterais bien des contrariété, malheureusement on peut pas être parfaite partout ;)

*Mais quelque part je me dis que la caisse de chômage c'est un peu des flemmards.... Il pourrait s'occuper de tout cela, de toute façon ils doivent écrire à l'ancien employeur pour je ne sais quoi, ils pourrait tout regrouper ! (oui je sais j'abuse je suis au chômage et je n'ai que cela à faire... ou pas)

mercredi 8 juin 2011

Séance d'info, conseiller, etc..

Voilà mardi c'était l'entretien avec mon conseiller ORP et mercredi la séance d'info.
Bilan... Je suis mitigée, je trouve qu'ils balancent entre douce hystérie " vous inquiétez pas, le chômage c'est pas une maladie, y'a beaucoup d'offre en ce moment sur le marché" et un bassinement avec les devoirs "vous êtes obligé d'accepter n'importe quel travail réputé convenable !"
Quand je vois certaines annonces contenant "BEP ou CAP", alors que je suis en Suisse, je sais pertinemment qu'il vise un frontalier ou un bas salaire. Et pour moi le dumping salariale ne rime pas avec salaire convenable.  (Je ne jette pas la pierre aux frontaliers, je serais à leur place je ferais sans doute pareil).
La bonne nouvelle du jour, c'est de savoir que les jours fériés sont payés, qu'on a droit à 5 jours de "vacances" tous les 60 jours et que je vais touché 80% de mon salaire moyen sur les 6 ou 12 derniers mois. Et puis il y'a plusieurs endroits, qui gère ceci ou cela, la centralisation leur a échappé à l'Etat !
Je suis persuadé que c'est un complot, autant de paperasse, autant d'endroits, de devoirs, pour t'obliger à retrouver vite à un travail à tout prix. Mais moi je suis une battante, une gourmande, et je sais ce que je vaux ! Et parfois je sais faire preuve de patience ;-)
Patiente je devrais l'être, j'ai d'entrée demandé pour des cours de langue et une mise à jour de mon diplôme d'informatique, réponse : On verra en août !  Je m'y attendais, mais dès août je vais arriver avec une demande écrite exacte de ce que je veux et je l'obtiendrai ! (A moins bien sur d'avoir trouver le boss le job de mes rêves) !

Sinon le gros coup de gueule quand même... C'est que je dois faire le tour de toutes les agences de placements (y compris les mêmes dans les différentes ville.... passons la bêtise). La première que je fais, questionnaire, ce qui ne me choque pas, jusqu'au moment ou : Êtes vous enceinte ! J'ai hésité à déchiré le questionnaire et me barré. Self contrôle, j'en ai fait un scan et vais allez faire un coucou au syndicat le plus proche. C'est vraiment immorale comme pratique, j'en reviens pas !
J'oubliais la petite fierté du jour ! Informez le conseiller qui donnait la séance d'info, ainsi que les autres participants, l'existence et l'importance de www.linkedin.com ! (Messieurs les conseillers, nous bassinent avec le réseau, le réseau, mais ils ignorent ce super outils de contact !)

mercredi 1 juin 2011

Officiellement sans emploi...

Voilà le 1er juin on y est enfin. Ce mois ci plus de salaire qui tombe chaque 26 du mois.... De un je panique un peu, car cela va faire un très gros trous dans le budget *, de 2 je me rends enfin compte que je suis sans emploi et ma fierté, mon indépendance en prend un sacré coup.**
La semaine prochaine c'est donc le premier rendez-vous avec mon conseiller ORP, il va falloir me préparer un peu à l'avance et choisir vite quelle formation j'ai envie de mettre à jour.
-Allemand : enfin avoir une certification digne de ce nom, vu que j'ai vécu 6 mois en Suisse allemande, mais sur un cv je doute que cela suffise à convaincre et à démontrer son niveau.
-Anglais : Cela n'a jamais été trop m'a tasse de thé, j'ai au final très peu d'heures sur mes années de scolarité et d'études. Sans compter qu'on option fin d'étude j'avais choisi marketing / informatique au lieu de l'anglais. ***
-Informatique J'ai un super diplôme d'informatique (enfin à mon goût) vu qu'à l'époque je me le suis offert toute seule comme une grandet et qu'il m'a coûté juste 2 bras.... (soit environ plus de 6000.- CHF et beaucoup de jours de vacances).  Le seul hic c'est qu'il date un peu, et depuis, il me faudrait quelques mises à jours et une nouvelle certification !
J'ai jusqu'à mardi, pour réfléchir à tout cela et lancer la procédure de demande de formation. Et espérer que cela soit accepté.

*Allocation chômage Suisse c'est : le premier mois c'est 5 jours de carences, 70 à 80% du salaire seulement, et on enlève également les jours férié. Donc en gros, je vais toucher à peine la moitié de mon revenu actuelle.
**Ils y'en a encore beaucoup qui croient qu'un chômeur est content de toucher de l'argent en ne faisant rien. Navrant et je suis bien la preuve du contraire
***Il n'empêche que en vacances je sais me débrouiller extrêmement bien ! j'ai pu tenir le crachoir à 2 charmants australien toute une soirée en vacances à Bali, je crois que l'alcool aide beaucoup à délier les langues. Par contre, je doute que cela fasse très sérieux dans un cv : niveau anglais je me débrouille, mais avec 2 pour mille dans le sang je vous déclame du Shakespeare sire !)

jeudi 19 mai 2011

Le chômage, l'ennemi des arbres.....

Voilà, j'ai réussi à trouver une faille dans l'espace temps de ma micro commune de résidence, pour aller m'inscrire au chômage.
Petit bémol, il aurait fallu ma carte d'AVS, hors je ne sais pas où elle a pu passer, je pense à un stockage dans mon carton au bureau, que je n'ai pas encore récupéré, mais rien n'est moins sur. Remarquez j'ai jusqu'au 7 juin pour remettre la main dessus, date à laquelle je subirai passerai un entretien à l'ORP. Mais voilà il n'y a pas qu'une carte à réunir, la liste est longue ! (je dois tout avoir ... enfin quelque part...)
-mon formulaire d'inscription émanant de ma commune
-ma lettre de licenciement
-mon permis de séjour si je n'étais pas Suisse
-mes certificats de travail de mes derniers employeurs*
-Les attestations de formation personnelle ou de formation continue
-Mon dossier de candidature
-Les preuves de mes recherches**

Je crois que je vais y'aller directe avec un classeur fédéral*** tellement y'en a. J'hésite sinon à venir avec une clé USB, mais je sais pas comment mon conseiller**** va le prendre ?  Cela serait un geste écologique, non ?

*Heureusement, il n'y en a que deux
**Ce qui veux dire copies des lettres envoyées, et les réponses, si réponse reçue. A raison de 8 par mois au minimum. Le taux d'arbre massacré commence à grimper sérieusement.
 ***Ce n'est pas une blague, pour mes lecteurs français qui passerait par là, le classeur fédéral est une marque déposé et également une expression typiquement Suisse....
****Et oui, au chômage on a un conseillé d'orientation, si c'est pas merveilleux. Comprenez qu'il est également là pour surveiller que vilain chômeur que nous sommes, faisons bien nos offres et ce, correctement. En gros c'est le flics du chômage, celui à défaut de te foutre des contredanses, peut diminuer fortement tes allocations chômage, voir les supprimer pendant plusieurs semaines !

lundi 16 mai 2011

Comment s'habiller pour un entretien d'embauche ?

C'est la question existentielle du lundi !
Sur les 9 dernières années, je n'ai eu que 2 entretiens d'embauche (externes) et ce dans la même société. Autant dire que j'ai fait avec ce que j'avais dans l'armoire et que je pouvais encore enfiler après une grossesse. Il est parfois très difficile de viser juste en manière vestimentaire, sans se compromettre*.
Je me souviens de mes premières recherches d'emploi d’il y a 10 ans. Je trimballais une tenue hyper classique, mais que j'aimais beaucoup, veste et pantalon assortis gris, avec un petit pull de couleur et talons hauts mais pas vertigineux (se casser la bine en plein milieu d'une cafeteria, c'est moyennement glamour pour commencer un entretien). Comme j'avais des « crises de look » assez fréquentes (cheveux rouges, piercing, tatouages, etc.), le look tailleur petits talons n'est vraiment plus fait pour moi. J'ai bien tenté l'autre jour : j'ai commandé 2-3 tailleurs de formes et couleurs différentes. Résultat : j'étais toute figée dedans et mon mari pouffait comme une dinde. Charmant tableau.
Il me reste donc les classiques à entretenir, la tenue ne fait pas tout ! Ongles, coupe de cheveux, poils en tout genre, maquillage, etc. tout doit être impeccable ! Et tenter de cibler quel genre se cache derrière l'entreprise qui nous a contacté c'est un plus non négligeable.
Car qu'elle ne fut pas ma surprise, l'année dernière pour entretien numéro un : j'avais réussi à trouver une jupe, assortie au haut, noir et blanche, assez classique, mis des chaussures blanches à talons (celles du mariage, vive le recyclage), maquillage léger et... la personne qui me reçoit, petite quarantaine, jeans, piercing à l'arcade, tee-shirt etc. J'étais un peu surprise. Je le recroise quelques jours plus tard au hasard dans la rue, avec un perfecto en cuir. Je pense que j'ai dû limite paraître coincée. C'est pour cela qu'à l'entretien suivant, j'y suis allé un peu plus décoincé on dira, tout en restant sobre. Petite robe noir avec des détails mode, un gros collier en chaine, et des bottes à talons en cuir.

On m'a dit un jour, un informaticien en costard, c'est comme une mauvaise blague, ce n’est pas sérieux. Alors je me demande pour quelle genre de tenues vous optez dans les entretiens, classiques quitte à se dénaturer, vous-même mais en version soignée, ce que vous avez sous la main ? Etc. 

*enfin sauf pour une banque où tailleur / costard cravate sont de rigueurs, à moins de postuler pour faire le ménage

mercredi 11 mai 2011

Tu fais quoi dans la vie ?

Je me posais la question l'autre jour sur twitter de savoir qu'elle était la meilleure réponse à la fatidique question : « Tu fais quoi, toi dans la vie ? ». J'hésitais entre :
-Mère au foyer
ou
-Chômeuse
mais Mdame Jo et Mlle Cassis  m'ont convaincues qu'il était plus raisonnable positif de répondre : Je suis en recherche d'emploi !* Oui c'est pas faux ! C'est une façon de démontrer également qu'on garde confiance en soi, qu'on est motivée, qu'on a envie que cela bouge ! Il n'y a rien de péjoratif à être mère au foyer, qu'on soit clair, j'admire les femmes qui sont capables de s'investir à fond dans leur foyer et leurs enfants. Mais ce n'est pas pour moi, et surtout pas à 100% ! Déjà car je suis fâchée de naissance avec le ménage, et puis que j'ai un besoin énorme d'être stimulée intellectuellement, d'avoir l'adrénaline liée au stress, le contact avec des adultes autres que des mamans, etc.
Il n'empêche, que même si je suis positive de nature, j'ai de la peine à assimiler le "je suis en recherche d'emploi", il est indéniable que cela pèse un peu au morale de ne plus avoir un challenge hebdomadaire à remplir, même si je dois reconnaitre que voir grandir un enfant et y survivre c'est déjà pas mal ! ;-)

*Toute façon, qu'elle que soit la réponse : chômeuse, mère au foyer (par choix ou non), employée à 100% avec des enfants, en recherche d'emploi, etc il y aura toujours quelqu'un pour faire un drôle de tronche et émettre un jugement de valeur.

mercredi 4 mai 2011

Le top ten de vos qualités et vos défauts

Un entretien d'embauche cela se prépare. Sauf que le dernier en date, je l'ai eu par surprise en 24 heures suite à un e-mail envoyé à l'arrache. Et comme ça faisait pratiquement 10 ans que je n'avais plus pratiqué, malgré mon grand sens de la rhétorique, je me suis trouvée une peu déconfite à la fameuse question : « Pouvez-vous me donner 3 de vos qualités principales et 3 défauts ? »
Perso, je suis d'avis à transformer les défauts en qualité (mais pas inversement), afin de démontrer que l'on connait ses faiblesses mais qu'on sait en faire des atouts ou une force. Et qu'on est également capable de s'analyser et travailler sur soi-même afin d'évoluer. Mais comme parfois trouver 6 (bons et originaux) adjectifs pour se définir ce n'est pas très facile, j'ai tendance à mélanger les qualités et défauts histoire de noyer le compte dans la masse !
Donc je vous offre mon exemple préféré (je vais pas vous donner toutes mes astuces non plus) ;-)
-    Un de mes défauts est la franchise, je suis parfois très carrée dans mon mode de pensée et j'aime dire ce que je pense. Mais avec le temps j'ai acquis un grand sens de la communication. Et je sais désormais qu'on peut pratiquement tout dire à quelqu'un mais il faut savoir y mettre les formes. (En général ça plait au recruteur, il sait qu'on n’est pas du genre à péter une durite car on se tait trop ou à se mettre à gueuler comme Constantin au bord d'un terrain de foot).
Je me rends compte que dans mon titre j'annonce un top ten.... hum c'est clair que ça plaira à Google, (et puis c'est lui qui m'a donné l'idée d'abord) , mais juste égrainer des adjectifs style (ponctuelle, proactive, autodidacte, flexible, précise, etc.) c'est un peu facile. Donc je vais y réfléchir encore un peu (procrastination) et te laisser également toi lecteur (si tu existes ?) partager des bons plan avec moi, et les trucs foireux que tu as pu raconter à un recruteur*.
* Pour l'exemple encore, j'aime à dire que je suis très organisée, oui c'est vrai au travail, j'utilise facilement le FIFO, je sais établir mes priorités etc. Mais dans ma vie perso, c'est tout l'inverse, je suis une bordélique sans bornes, heureusement que les entretiens d'embauche n’ont pas lieu à domicile !

mardi 3 mai 2011

Le chômage, le grand ennemi de la mère de famille

Il faut être réaliste, un cv ou il est écrit « femme 30 ans, mariée un môme », c'est mal parti pour séduire un recruteur, mun DRH, etc.
Dans leurs petites têtes ils pensent : Si elle en a déjà un, elle va tantôt faire le deuxième. Ce qui signifie congé maternité dans le meilleure des cas, si ce n'est pas arrêt avant la fin de la grossesse pour diverses "maladies"*. Si elle en a déjà 2-3, c'est un peu mieux : pas de congé maternité à l'horizon en plus (enfin en moyenne). Mais si ils sont en bas âge, rebelote le mec se dit : variole, rubéole, otite, rhume, gastro, vomito, pneumonie, malaria, choléra, virus machin et chose, etc. Donc absences aussi, souvent inattendues.
Que reste-il à faire alors ? En indiquer le moins possible sur son C.V. en espérant décrocher un entretien et pouvoir placer inopinément :
- Mes enfants, oooh j'ai de la chance, jamais, jamais malade ! Et quand bien même, j'ai toujours des solutions de rechange formidable avec ma belle-famille et famille, aucun souci ! (même si on ne confierait pas son hamster à sa belle-mère**, tant pis, c'est pour la bonne cause !)
Ou alors encore le :
-    Nos projets pour le futur, c'est un immense voyage sur la planète Mars, mais il faudra que l'on attende les 5 ans du môme au moins, qu'il soit assez grand pour nous suivre et se souvenir un peu. Et nous faciliter la tâche question couche et biberon vous voyez ? (Si le mec en face comprend pas, que cela sous-entend que tu ne veux qu'un môme ou que tu n'es pas prête d'en faire un deuxième, je ne vois pas ce que tu peux dire de plus ?!)
Si toi aussi tu es une mère de famille en quête d'un job, fait moi un signe ; si tu n'as pas le problème des mômes et d'être marié, viens te moquer ; recruteur intelligent, si tu t'en fous de savoir si on a des mômes fais toi connaître ! Merci.

*Pour ceux qui l'ignorent, tous les bobos durant la grossesse, sont considérés comme maladie, encore une merveille de nos lois Helvétique ...
**Remarquez, j'ai vraiment de la chance, j'ai une belle-mère fort sympathique et très très gentille

lundi 2 mai 2011

Lettre de motivation et procrastination

Ça fait 2 mois, que je dois donc effectuer mes recherches d'emploi. Huit lettres par mois c'est pas la mer à boire. Mais comme j'ai déjà eu un double entretien pour le job de mes rêves, que je sais être sur le haut de la pile pour la sélection mais que suite à un changement dans l'entreprise tout est gelé, ma motivation est quelque peu, freinée. Frustration, quand tu nous tiens !
Bon j'avoue, j'ai toujours tendance à remettre à la dernière minute les choses....
Donc 2 mois, que j'attends le dernier jour pour envoyer 8 dossiers et courir à la poste, cela ne fait pas très sérieux. Promis ce mois-ci, je vais faire un effort et en écrire tout au long du mois. Égrainer les journaux, les sites de placements etc. (d'ailleurs si vous avez des bons plans, merci de partager).
Je sais pas si je suis trop généreuse mais en plus faire ses dossiers ça coûte un saladier ! J'avoue que je tiens à une présentation originale et nickel ! Donc dossier pinçant en plastique, cv et copies en couleurs, carte de visite assortie au cv, etc. tout cela en format A4 bien sûr, donc le prix de l'enveloppe et du timbre, je dois arriver à 10.- CHF l'envoi.

Ça coûte cher d'être au chômage ! Et ça prend du temps.

dimanche 1 mai 2011

Au chômage incessamment sous peu...

Après 9 ans de bons et loyaux service au sein d'une multi-nationale américaine, me voilà à la porte, et surtout sur le pas de porte de l'ORP.... Licenciée fin février, c'est donc au 1er juin que tout s'arrête et la valse des séances d'infos et autre joyeusetés va commencer.

La nouvelle lois sur le chômage étant une connerie son nom, j'ai au moins la chance*, de juste vieillir à temps (je viens d'avoir 30 printemps), ce qui m'évite au moins d'être obligé d'accepter n'importe quel job à n'importe quel prix.

Malheureusement pour moi, une trentenaire, mariée et déjà mère d'un môme, n'est pas vraiment la panacée pour un recruteur potentiel....

Je sens donc que je vais entreprendre le parcourt du combattant d'ici peu. La première étape étant aller m'inscrire au chômage via ma commune de résidence et y choisir une caisse. (en sachant que ma commune ne dépasse pas les 400 âmes, je te laisse imaginer les heures l'heure d'ouverture une fois tous les 36 du mois...

Allons sourions à la vie, c'est le 1er mai, la fête du travail, c'est forcément un signe, si j'ai eu l'idée de génie (ou pas) d'ouvrir un blog pour raconter ma petite vie de chômeuse trépidante (ou pas) sur le départ ! Surtout que c'est un peu tout nouveau pour moi, la case chômage je n'y suis passé que 2 mois et demi dans ma vie à la sortie de mon diplôme... C'était donc il y'a fort fort longtemps....

Voilà cher lecteur, chômeur ou non, si tu passe par là, un mot d'encouragement, une blague nul et cynique, des astuces, des proposions de job, je suis ouverte à tout, ou presque !



* Si on m'avait dit qu'un jour je serais contente de vieillir hein....