Il y'a déjà plus d'une dizaine de jours, j'ai eu un entretien d'embauche. Je dois avouer que j'y allais un peu à reculons. Non pas que l'entreprise me déplaise bien au contraire, cela reste dans la même branche pratiqué ces 9 dernières années (la production pharmaceutique), donc très bon point. Mais le poste pour lequel j'avais postulé était en dessous de mes qualifications je le savais d'avance, et c'était surtout pour remplir mon quota de postulation mensuelle.
Mais voilà que mon dossier et ma lettre ont été retenus. De nature honnête et consciencieuse, j'y suis allé en préparant le terrain, résultat un entretien d'une heure génial, je dois l'avouer. Le boss, charmé par mon c.v. me dis qu'il ne me voit qu'à ce poste pour 6 mois, d'ailleurs ils vont réévaluer le poste directe et me mettre à pied d'égalité avec le futur potentiel collègue déjà en place. Puis quand je connaitrais bien la société et si tout ce passe bien, hop, up grade dans un autre service !
C'est très flatteur et cela fait également beaucoup de bien à mon égo ! Malheureusement il y'a toujours quelques petits grain de sable qui font que j'hésite, beaucoup beaucoup !
Premièrement forcément le salaire, et pas des moindre ! 20'000 CHF de moins sur l'année, et même avouons le pire, 300.-chf de moins par mois qu'au chômage. Alors se motiver pour aller travailler en gagnant moins qu'en étant au chômage, c'est comme qui dirait horriblement démotivant.
Il y'aurait certes de belles perspectives d'avenir (l'entreprise s'agrandit l'année prochaine ! Elle double sa capacité de production). Mais outre le salaire moindre (oui cela m'obsède) vu les heures de travail, j'aurais plus de frais de garde (oui MmeChomeuse, est également maman d'un petit monstre magnifique de tout juste 2 ans) et moins de temps avec mon fils.
Donc un entretien peut ouvrir plein de perspectives même quand on s'y attends le moins, mais une embauche peut elle donner pleine de frustration et de soucis. Car je dois avouer que je ne sais pas comment agir (j'ai jusqu'à début août pour me décider). Et dans le cas où je dirais non, quelle serait la sanction du chômage ?