mardi 6 décembre 2011

Fin d'année stressante et décevante

Voilà plusieurs semaines que je ne donne pas beaucoup de signes de vie hormis sur twitter pour ceux qui me suivent.

Après l'embauche dans l'usine pharma où j'ai donnée ma démission au bout de 45 jours pour de l'herbe que je croyais bien plus verte ! C'est avec regrets qu'ils ont du me laisser partir (j'avoue qu'avec le recul j'ai un petit pincement au coeur, il y'avait des collègueeeu assez extra il faut l'avouer. Et quand je dit collègue je parle de nana, ce qui pour moi n'est pas un mince compliment ! aaah les filles entre elles hein, bref)

Je suis donc partie sous d'autres cieux plus bleu, de l'herbe plus verte, avec plein de promesses de formation en cours de route etc etc. Résultat des courses, on n'a mis fin à mon contrat 45 jours (également) plus tard, sous divers prétextes : que je n'y connais rien (ah tiens on m'avais dit qu'on allait me former ?!), demande trop de conseils (on m'avait dit de demander des critiques des autres ??), bref toute une liste, que j'avoue avec objectivité (oui oui) n'est pas vraiment fondée et juste. Au final je crois simplement que c'est un soucis relationnel non avoué et un problème d'égo (aahh la franchise des gens)*. Pour l'égo il se trouve que comme la cheffe étant en congé mat, n'a pas eu son mot à dire sur mon embauche et pouf me voilà à son retour. Résultat, le 1er jour elle regarde mon cv et me dit : si c'était moi je t'aurais pas engagé. (Vous imaginer l'ambiance comment c'était bien partie ??)

Enfin, je suis très déçue, je crois que je m'étais rarement investie autant pour un job (en temps de présence de 7h-22h30 et avec la niaque et le sourire !) en apprentissage (à bouffer des bouquins de formation dès que possible, etc.

Je dois reconnaître que j'ai appris beaucoup, mais que j'ai un goût amer qui n'est pas prêt de s'estomper. Vuus savez c'est comme après un chagrin d'amour, dur de faire confiance à nouveau. Même si on m'a dit que la boite en question recherchait encore du personnel dans un autre service et que je pourrais convenir, j'ose émettre un gros doute.

Bref et rebref, même si noël m'enchante pas (oooh rabat joie que je suis), ma fin d'année n'est pas reluisante. Heureusement une petite lumière la bas au loin pour février mars....

Une chronique d'une heure**, rien que à moi sur une nouvelle radio ! Reste plus qu'à se mettre au boulot et créer la maquette. Autant dire que je suis en ébullition, mais cela restera un job annexe (du moins pour le début, on sait jamais). donc voilà une de mes étoiles en ce mois sombre.

*Pourquoi les gens aujourd'hui, n'arrivent plus à assumer et à dire : désolé je t'aime pas, c'est comme ça, viscéral mais pas logique, cela ne vas pas le faire ? Aaaah lâcheté et hypocrisie quand tu nous tiens
**Après la maquette faudra l’approbation du boss, mais j'y crois !

lundi 5 septembre 2011

Bilan, stage, contrat signé, salaire et autre option...

Force est de constater que soit j'ai un ange gardien (quoi que), soit mon c.v. "déchire" encore plus que ce que je pensais...
Grâce au blog, à twitter et une lettre de motivation culotté j'ai décroché un stage dans une radio régionale. Malheureusement j'ai du écourter le stage pour cause d'un contrat obtenu ailleurs dans une boîte pharma à 45 minutes de chez moi. (l'ironie c'est que c'est payé moins que le chômage, que c'est en horaire de journée donc en gros non seulement je gagne moins qu'avant et en plus entre km et frais de garde, c'est la misère !) Heureusement que le gain intermédiaire compense un peu, mais cela ne dure que 12 mois et chaque mois c'est différent de zéro à 1000.- chf de plus. Aaaah les calculs obscurs de la caisse de chômage ...)
Le stage court mais intense m'a beaucoup plu et m'a fait découvrir qu'un changement de voie même à 30 ans n'est de loin pas impossible ! (et fait dire à mon mari qu'il serait enchanté que je passe mon temps à causer à l'antenne dans l'espoir d'avoir du silence le soir venu à la maison). Mais franchement comme je n'ai pas (encore) eu de retour, je ne sais pas trop ou me situer, advienne que pourra !
Et sinon, le big contrat, celui que j'attends depuis l'année passée, après moult entretiens, après promesse depuis le mois de mars, on vient me dire (alors que je commençais le lendemain dans l'usine pharma à touristes) que j'étais engagé, avec un salaire disons plus que correcte ! voir même d'enfer et supérieur à mon dernier salaire !!! Mais comme j'ai pas encore reçu le contrat et que j'ai des tendances de saint Thomas, je ne décapite pas encore la bouteille de champagne ! Je l'attends d'ici la semaine prochaine.
Donc c'est la que j'ai envie de dire, un peu crotte au chômage et à la caisse de chômage, qui me prenait de haut, en m'expliquant en long et large, que fallait pas trop que je rêve niveau salaire, voir même que je ferme ma gueule, parce que limite avant j'étais déjà trop payé cela sortait du miracle. Alors faudrait arrêter de pousser les chômeurs à prendre n'importe quel travail sous payé sous prétexte qu'on devrait être heureux de bosser.... Le travail oui, mais tout à un prix ! (et concernant le dumping salariale j'aurais à en raconter ces prochains temps)

mercredi 24 août 2011

Mes petits boulots, mes passions et mes opportunités

Je dois reconnaître que j'ai un parcours de vie plutôt atypique, que cela soit dans ma vie professionnelle autant que personnelle. J'ai croisés des chemins, j'ai eu de la chance, un peu de mérite et de culot aussi quand même, ce qui m'a permis d’engranger quantités d'expérience diverses, variées et surprenantes.

Le sérieux côté pro : J'ai commencé un apprentissage* d'assistante dentaire, dans l'idée de continuer sur l'école d'infirmière en évitant la case gymnase. Expérience de courte durée, car au bout de 6 mois, me suis rendue compte que ce n'était pas trop pour moi. Départ directe pour la suisse allemande, comme fille au pair à Saint-Gall histoire d'occuper le reste de mon année, d'apprendre l'allemand et de grandir un peu. De retour, petit job comme femme de ménage le temps de décroché très vite une place d'apprentissage d'employée de commerce, en or cette fois ! Entreprise spécialisée dans la fibre optique et les câbles énergie. J'ai eu la chance de parcourir 6 départements différents au cour de ma formation : achats, ventes câbles optiques, comptabilité analytique, communication marketing, ventes énergie et les ressources humaines. A côté de cela j'étais encore serveuse les week-ends dans un bar pour arrondir mes petites ressources.
Après l'obtention de mon CFC, l'idée d'être infirmière ou du moins d'aider les gens est resté croché dans un coin de ma tête, je me suis donc engagé dans les troupes de sauvetage. Oui j'ai fait l'armée ! École de recrue**, cours de répèt, tout la totale ! Passée d'un bureau, à un marteau piqueur, m'a fait beaucoup de bien, m'a beaucoup appris sur mes capacités physiques (pas top vu mon physique callipyge on dira) et surtout ma résistance morale. Une fois l'école de recrue terminé j'ai vite décrocher deux possibilités d'emploi. Le premier chez un avocat que j'ai décliné, et l'autre dans une grande entreprise pharma pas encore accrédité par swiss medic et la FDA à ce moment là. Donc tout à y faire ! La boîte à eu des hauts et des bas, ce qui m'a permis de tester différents service quand il y'a eu parfois des réductions de personnel. J'ai donc commencé comme réviseuse de documentation pharma, en passant par assistante de validation des systèmes automatisés et informatisés, à assistante logistique, puis j'ai terminé en tant qu'assistante d'équipe à la production pendant de nombreuses années. C'était le résumé pour faire court.

Pour le côté moins sérieux activité et passion mais qui m'a tout autant appris : j'ai eu la chance pendant mon cours séjours à l'Ecole suisse de droguerie ou je suivais les cours d'assistante dentaire, d'être nommée déléguée. (La raison est ma grande gueule et ma curiosité je crois bien, sans compter la volonté de feignardise de mes camarades je pense aussi). Bref j'y suis rester croché malgré le départ en suisse allemande, puis plus tard pendant mon apprentissage. 4 ans au parlement des jeunes de ma ville, dont une année comme vice présidente et de nombreux projets au quelle j'ai participé. J'ai été également nommé à l'échelle fédéral au comité de la fédération suisse des parlement de jeunes, puis la co-présidente, et cerise sur le gâteau unique romande  !!! J'ai participé des débats télévisuels à l'époque ou radiophonique (j'ai croisé Ogi, Couchepin et autre en son temps), j'ai organisé des séminaires pour les présidents des parlements de jeunes suisses (je les avais logé dans une caserne à l'époque, mon sens pratique je vous dis pas). Grâce à cela j'ai pu voyagé non seulement en Suisse mais en Angleterre et en Israël. Par dessus tout cela, dans le désordre durant l’adolescence j'ai fait du théâtre avec l'église, j'ai été servante de messe, j'ai fait 6 ans de conservatoire de musique en flûte traversière (je reste une musicienne médiocre, mais j'ai une bonne oreille). Bref une vie bien remplie ! Voilà pour mon cv, très conceptuel perso ;-)

*Info pour les lecteurs français, l'apprentissage est beaucoup mieux vu en Suisse qu'en France, c'est très courant de commencé par cette voie là et de continuer sur des Hautes Ecoles ou finir ingénieur, c'est une porte vers plein de domaines.
**L'armée est obligatoire en Suisse pour les hommes, mais volontaire pour les femmes. Mais une fois engagé nous avons les mêmes devoirs que ceux-ci.

vendredi 22 juillet 2011

De l'entretien, à la proposition d'embauche en demi teinte

Il y'a déjà plus d'une dizaine de jours, j'ai eu un entretien d'embauche. Je dois avouer que j'y allais un peu à reculons. Non pas que l'entreprise me déplaise bien au contraire, cela reste dans la même branche pratiqué ces 9 dernières années (la production pharmaceutique), donc très bon point. Mais le poste pour lequel j'avais postulé était en dessous de mes qualifications je le savais d'avance, et c'était surtout pour remplir mon quota de postulation mensuelle.

Mais voilà que mon dossier et ma lettre ont été retenus. De nature honnête et consciencieuse,  j'y suis allé en préparant le terrain, résultat un entretien d'une heure génial, je dois l'avouer. Le boss, charmé par mon c.v. me dis qu'il ne me voit qu'à ce poste pour 6 mois, d'ailleurs ils vont réévaluer le poste directe et me mettre à pied d'égalité avec le futur potentiel collègue déjà en place. Puis quand je connaitrais bien la société et si tout ce passe bien, hop, up grade dans un autre service !
C'est très flatteur et cela fait également beaucoup de bien à mon égo ! Malheureusement il y'a toujours quelques petits grain de sable qui font que j'hésite, beaucoup beaucoup !
Premièrement forcément le salaire, et pas des moindre ! 20'000 CHF de moins sur l'année, et même avouons le pire, 300.-chf de moins par mois qu'au chômage. Alors se motiver pour aller travailler en gagnant moins qu'en étant au chômage, c'est comme qui dirait horriblement démotivant.
Il y'aurait certes de belles perspectives d'avenir (l'entreprise s'agrandit l'année prochaine ! Elle double sa capacité de production). Mais outre le salaire moindre (oui cela m'obsède) vu les heures de travail, j'aurais plus de frais de garde (oui MmeChomeuse, est également maman d'un petit monstre magnifique de tout juste 2 ans) et moins de temps avec mon fils.
Donc un entretien peut ouvrir plein de perspectives même quand on s'y attends le moins, mais une embauche peut elle donner pleine de frustration et de soucis. Car je dois avouer que je ne sais pas comment agir (j'ai jusqu'à début août pour me décider). Et dans le cas où je dirais non, quelle serait la sanction du chômage ?

lundi 4 juillet 2011

Certificat de travail, le graal du travailleur Suisse

Tout bon travailleur Helvétique, sait ce qu'est un certificat de travail et à quel point il peut avoir son importance dans ses recherches d'emploi.
Alors pour nos voisins français, en résumé c'est un document "portant sur la nature et la durée des rapports de travail, ainsi que sur la qualité de son travail et sa conduite" (code des obligations 330a).
Certains paranos vous diront qu'il y'a des codes secrets dans les certificats de travail, c'est un peu plus subtil que cela. Disons qu'il y'a plusieurs niveaux de lecture, car un certificat de travail ne peut en aucun cas être négatif vis à vis de l'employé. Mais après les formulations varient selon la satisfaction ou non satisfaction de l'employeur.
N'étant pas une spécialiste en RH, mais ayant une petite expérience et ayant effectuée des recherches, je peux vous fournir quelques exemples flagrants :

-L'omission : Technique la plus courante. Si par exemple votre certificat ne mentionne pas, si vous vous êtes bien entendu avec vos collègues et supérieurs hiérarchiques, c'est qu'il y'a anguille sous roche.
-Accentué un trait : C'est plus délicat là, car il peut s'utiliser de deux manières opposées. Exemple "elle était très consciencieuse", on pourrait croire que c'est bon, alors que cela voudrait plutôt dire qu'elle était pinailleuse. Alors que "elle maitrise techniquement très bien son travail" est plutôt positif.

Comme un certificat de travail peut se demander en tout temps, donc profitez d'une bonne évaluation de fin d'année ou d'un projet mené à bien pour en demander un (certificat intermédiaire) ! Mais attention, certains pourraient croire que vous cherchez ailleurs. C'est ce qui m'est personnellement arrivé il y'a 4 ou 5 ans, j'avais eu de très très bonnes évaluations et j'ai profité de demandé ce fameux certificat intermédiaire.  Résultat, des projets me sont passés sous le nez et j'ai du un peu manifester avec force mon engagement auprès de mon service. C'est un peu à double tranchant.

Sinon à lire quelques codes c'est ici
Une émission de la TSR sur les certificats
Infos version francisées par ici
Des usages et autres par

mercredi 22 juin 2011

Mme Chômeuse en photos

Je n'ai pas la prétention de me déclarer artiste, ni même du dimanche, j'aime la photo, les paysages, du banal, du classique, du simple. Sans retouche ou presque (je ne manie pas (encore) photoshop), au pire un recadrage, avec un petit appareil automatique (même pas un reflex), je fixe les couleurs au grès des promenades.... C'est juste pour me passer le temps, sans aucune prétention (d'ailleurs il n'y a pas de quoi, c'est un peu carte postale, mal exposé ou saturé). Mais parfois prendre le temps d'observer ce qui nous entoure, de s’arrêter, d'attendre un rayon de soleil ou un nuage, cela fait juste du bien.





lundi 20 juin 2011

Chômage et frontaliers, analyse du lundi

C'est un peu le sujet qui fâche. Si tu dis que c'est la faute aux frontaliers le taux de chômage, tu passes pour un anti-français. Dire que les frontaliers sont causes du chômage n'est pas une vérité absolue, le nier comme tente de le faire croire certains de nos politiciens est également une erreur.

A voir le sujet brûlant du moment (merci la TSR) : http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=3217521  Genève, la crise disparait, mais 6% de taux de chômage, la faute à qui à quoi ?

Il est certain que la Suisse à besoin des frontaliers ! Dans certains domaines, les formations n'existent pas forcément, je pense par exemple à la pharmaceutique, et aux techniciens de productions. En france, BTS et BAC existent de façon ciblés dans ces domaines. Alors qu'en Suisse, il est plus courant de trouver des laborantins en chimie, biologie qui préfèreront travailler en labo plutôt qu'en salle blanche. Des exemples je suis sûre qu'il y'en a la pelle !
Par contre là ou j'ai tendance à tiquer, c'est quand on va chercher un expert comptable à Paris, (oui je l'ai vu, et sans déconner aux pays des banques, c'est un peu gros non ?) ou quand on préfère engagé un ingénieur français à la place d'un suisse car il demande 1000.- de moins par mois (vu également).
Après comme tout bon suisse moyen, je m'énerve pareil sur ces fous du volant qui encombrent nos routes et nous mettent en danger, je râle aussi en me disant qu'ils ne paieront pas d'impôt ici et ne dépenserons aucun de leurs deniers dans nos commerces.
En bref rien n'est tout blanc ou tout noir. Nuances de rigueur, si on ne peut pas nier un dumping salariale dans toutes les régions frontalières il ne faut pas oublier la chance d'avoir certaines entreprises qui s'implante en Suisse grâce à cette main d’œuvre qualifiée.
C'était la petite analyse du lundi, histoire de relativiser et de pas devenir une enragée frustrée ;-)