vendredi 22 juillet 2011

De l'entretien, à la proposition d'embauche en demi teinte

Il y'a déjà plus d'une dizaine de jours, j'ai eu un entretien d'embauche. Je dois avouer que j'y allais un peu à reculons. Non pas que l'entreprise me déplaise bien au contraire, cela reste dans la même branche pratiqué ces 9 dernières années (la production pharmaceutique), donc très bon point. Mais le poste pour lequel j'avais postulé était en dessous de mes qualifications je le savais d'avance, et c'était surtout pour remplir mon quota de postulation mensuelle.

Mais voilà que mon dossier et ma lettre ont été retenus. De nature honnête et consciencieuse,  j'y suis allé en préparant le terrain, résultat un entretien d'une heure génial, je dois l'avouer. Le boss, charmé par mon c.v. me dis qu'il ne me voit qu'à ce poste pour 6 mois, d'ailleurs ils vont réévaluer le poste directe et me mettre à pied d'égalité avec le futur potentiel collègue déjà en place. Puis quand je connaitrais bien la société et si tout ce passe bien, hop, up grade dans un autre service !
C'est très flatteur et cela fait également beaucoup de bien à mon égo ! Malheureusement il y'a toujours quelques petits grain de sable qui font que j'hésite, beaucoup beaucoup !
Premièrement forcément le salaire, et pas des moindre ! 20'000 CHF de moins sur l'année, et même avouons le pire, 300.-chf de moins par mois qu'au chômage. Alors se motiver pour aller travailler en gagnant moins qu'en étant au chômage, c'est comme qui dirait horriblement démotivant.
Il y'aurait certes de belles perspectives d'avenir (l'entreprise s'agrandit l'année prochaine ! Elle double sa capacité de production). Mais outre le salaire moindre (oui cela m'obsède) vu les heures de travail, j'aurais plus de frais de garde (oui MmeChomeuse, est également maman d'un petit monstre magnifique de tout juste 2 ans) et moins de temps avec mon fils.
Donc un entretien peut ouvrir plein de perspectives même quand on s'y attends le moins, mais une embauche peut elle donner pleine de frustration et de soucis. Car je dois avouer que je ne sais pas comment agir (j'ai jusqu'à début août pour me décider). Et dans le cas où je dirais non, quelle serait la sanction du chômage ?

7 commentaires:

  1. Parles-en franchement à ton conseiller (ainsi que de ta peur de la sanction).

    S'il reste de pierre, ajoute un peu de larmes quand tu passeras par la case temps dispo pour ton fils / frais de garde. Les ORP sont toujours un peu réticents à envoyer au casse-pipe quelqu'un s'ils ne le sentent pas prêt à reprendre le / ce boulot, et donc à les sanctionner s'ils refusent.

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  2. c'est une option, mais comme dirait mon cher mari : je sais pas faire la comédie, je sais pas pleurer même quand j'ai vraiment mal, ou que je suis pas bien.... mais je vais y réfléchir, on m'a parlé de gain intermédiaire également. Bon le conseiller ORP doit être en vacances là.

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  3. Oui, le gain intermédiaire est adéquat dans ton cas, ce qui signifierait salaire de ton nouveau job + compensation de la caisse de chômage (plus que la différence, histoire que ce soit quand-même plus intéressant d'aller bosser). Ceci dit, ton employeur doit être au courant que tu restes inscrite, puisqu'il doit remplir chaque fin de mois une attestation de gain intermédiaire. Et s'il est un tout petit peu finaud, il devinera que tu DOIS continuer à faire des offres. Car rien n'est gratuit, la caisse n'acceptera de te verser la compensation que si tu restes inscrite au chômage et continues de faire des offres, car le job obtenu n'est pas encore idéal financièrement parlant. Tu dois donc en trouver un autre qui "paie" mieux. C'est aussi une occasion de discuter avec ton éventuel futur chef et de poser les choses : s'il veut t'avoir, peut-être peut-il mettre de suite les quelques 300.- que tu perds par rapport au chômage... Sinon, s'il est réticent à cela, peut-être sera-t-il également réticent à t'embaucher sous le régime du GI. Il y a des jobs qui filent sous le nez de chômeurs bien disposés à cause de cela. J'ai également connu des gens qui renonçaient à quelques centaines de francs qu'ils auraient perçus s'ils étaient restés en GI, de sorte à quitter le chômage et voguer seuls, sans injonction de l'ORP (continuer à chercher un emploi alors qu'on en a déjà un).

    Ceci dit, c'est chouette d'avoir déjà décroché un entretien et d'avoir convaincu le recruteur. Et aussi de savoir que dans quelques mois, tu pourrais être réévaluée. Bingo.

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  4. A part ça, si tu envisages de décliner l'offre, pleurer auprès de ton conseiller pourrait très bien ne pas marcher. Ca dépend des raisons invoquées et du conseiller. Tu peux toujours passer cet entretien sous silence. Mais sache aussi que certains employeurs sont vaches et vont te dénoncer auprès de l'ORP si tu déclines une proposition. C'est plutôt rare, mais ça existe. Ils devinent que tu es au chômage (ou tu le leur a dit en entretien) et zou, vexés par ta réponse négative, se "vengent".

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  5. Je suis plutôt franche et honnête. donc de toute façon je vais le dire.

    actuellement je penche quand même pour une renégociation du salaire, je pense qu'il bluff un peu vu que je suis au chômage. Et ptre le gain intermédiaire histoire de mettre la pression.

    sinon j'attends la réponse (depuis mars grr) pour un autre job, et un autre entretien d'embauche.

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  6. J'espère pour toi que l'employeur va hausser ton salaire, histoire de s'épargner un éventuel départ si tu trouves mieux ailleurs...

    bonne chance pour tout !

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